Conseils de nos leaders – Clément Côté

TROIS ÉTAPES POUR RÉALISER UNE BONNE ANALYSE D’AFFAIRES

Comment vous assurer de choisir les bons outils technologiques pour votre entreprise? Comment réaliser un projet informatique sans qu’il devienne un gouffre financier? À l’instar de grandes entreprises, plusieurs PME procèdent désormais à des analyses d’affaires pour faire face à ces enjeux en matière de technologies de l’information (TI). Ce processus vise à trouver la solution TI qui correspond le mieux aux besoins d’affaires de l’entreprise. Voici trois étapes essentielles à suivre pour rentabiliser et tirer profit de l’analyse d’affaires de votre projet TI.

Recueillir de l’information

La première étape de l’analyse d’affaires est de recueillir de l’information sur les besoins en matière d’outils technologiques auprès des employés, des dirigeants et des clients. « Il faut comprendre le contexte d’affaires de l’entreprise et l’impact du projet sur le fonctionnement de l’organisation », explique Clément Côté, qui possède plus de 20 ans d’expérience en gestion de projets et analyse d’affaires, notamment pour des entreprises comme Alstom et Hydro-Québec. « L’analyse d’affaires ne se fait pas dans un bureau en rédigeant toute la journée. Il faut rencontrer le personnel, poser des questions et comprendre le fonctionnement de l’entreprise », ajoute M. Côté.

Analyser l’information

L’information recueillie auprès de ceux qui interagissent au sein de l’organisation doit ensuite être analysée et résumée par écrit de façon cohérente aux spécialistes informatiques pour leur permettre de trouver la solution TI qui répondra le mieux aux besoins d’affaires de l’entreprise. « Un programmeur et un comptable ne parlent pas le même langage, mentionne Clément Côté. Il faut donc faire le pont entre les besoins d’affaires de l’entreprise et ce que les TI peuvent faire. L’analyse d’affaires doit se faire de façon neutre sans aucun engagement envers un produit ou une solution informatique quelconque. »

Définir les besoins

Les besoins doivent être clairement identifiés et définis avant de proposer une solution TI. « Vous ne pouvez pas suggérer à un client un modèle de voiture si vous ne connaissez pas précisément ses besoins, illustre Clément Côté. Évidemment, le premier réflexe de toute entreprise est de s’appuyer sur les processus qu’elle connait déjà. Une bonne analyse d’affaires ne devrait toutefois pas se limiter à étudier les systèmes en place. Il ne faut pas avoir peur de remettre les processus actuels en question ou de dire non si l’option envisagée ne répond pas aux besoins et ne mène pas à la meilleure solution pour l’atteinte des objectifs d’affaires. »

 La rentabilité du projet TI

Une analyse d’affaires est avant tout basée sur la compréhension du fonctionnement d’une entreprise. « Dans une analyse d’affaires, le défi est de s’assurer que la solution proposée à l’entreprise soit la bonne pour mener à terme le projet de développement avec succès. Il faut se demander si ça vaut la peine de développer le projet TI. Est-ce que l’entreprise en aura pour son argent ? », ajoute Clément Côté. Selon lui, l’analyste d’affaires doit proposer les meilleures solutions en vue de faire progresser l’entreprise tout en procédant à l’analyse de leur rentabilité.

 

L’Académie d’excellence entrepreneuriale, en partenariat avec l’Université Laval, offrira la certification universitaire en analyse d’affaires et conseil stratégique à distance à compter du 1er octobre 2020. Consultez cette vidéo pour en savoir davantage.

 

Pour ne rien
manquer!

Abonnez-vous à notre infolettre et soyez les premiers informés des nouveautés.