TROIS CLÉS POUR DÉMONTRER DU COURAGE MANAGÉRIAL
La réalité économique plus difficile engendrée par le contexte de la pandémie du coronavirus a forcé bien des gestionnaires et dirigeants à prendre des décisions délicates envers leurs équipes. Certains ont dû se résigner à mettre des employés à pied pour assurer la survie de l’entreprise. Cette capacité d’oser relever des défis de leadership durant des situations difficiles est un signe de courage. Voici trois compétences qui font qu’un leader est courageux.
Savoir faire face à la critique
Un gestionnaire doit prendre les décisions qui s’imposent pour le bien de l’entreprise, et ce, même si elles ne font pas l’unanimité. Il doit dire les vraies choses, telles qu’elles sont et répondre aux inquiétudes des employés. « Le courage managérial, c’est non seulement communiquer clairement une ligne directrice afin d’orienter le travail des autres dans la bonne direction, mais aussi d’avoir la capacité d’affronter les critiques, de faire preuve de souplesse, de reconnaître ses erreurs et de s’adapter, explique Lyne Cathcart, professionnelle certifiée en coaching de leadership et de gestion chez Cathcart Coaching. Des employés qui se sentent écoutés accepteront probablement plus facilement une décision ou un changement qui ne faisait pas leur affaire au départ. Il est important de répondre à leurs questions, sinon ils ne se sentiront pas engagés. »
Être audacieux
Certains gestionnaires ne sont pas suffisamment audacieux et manquent d’initiative, estime Lyne Cathcart, qui a plus de 20 ans d’expérience en gestion. Selon elle, un gestionnaire courageux n’a pas peur de proposer de nouvelles idées et fait tout en son pouvoir pour les réaliser. Il doit savoir se mettre en mouvement, même si certains disent qu’il serait plus confortable de ne rien faire.
« Il faut sortir de sa »zone » et oser, sans se laisser intimider ou freiner par les autres. Au contraire, un leader doit mettre le pied sur l’accélérateur pour atteindre les objectifs », dit Mme Cathcart. Un gestionnaire ou un dirigeant qui sort de sa zone et qui réussit à faire comprendre qu’un changement est nécessaire gagnera l’estime de ses pairs et de son équipe. « Il prendra du galon à leurs yeux », ajoute-t-elle.
Maîtriser ses peurs
Une des principales qualités d’un bon gestionnaire est de se connaître soi-même, avec ses forces et ses faiblesses. Le courage managérial est lié à une forme de prise de conscience de soi, affirme Lyne Cathcart. « Cela nécessite une introspection pour comprendre pourquoi vous avez des réticences à prendre certaines décisions. Avoir peur du changement, de l’échec, de devenir impopulaire auprès des employés ou de perdre son emploi peut vous nuire plutôt que de vous propulser vers le haut. Un dirigeant courageux sait s’entourer d’alliés pour pallier ses points faibles. Il est capable d’expliquer sans détour ses décisions aux employés et de faire face aux problèmes avec son équipe. »
Conclusion
Au cours de leur carrière, tous leaders, dirigeants et gestionnaires vivront des tempêtes ou devront surmonter des obstacles qui leur demanderont du courage dans leurs prises de décisions. Il arrive que leur rôle les force à annoncer de mauvaises nouvelles et à imposer des changements. La pandémie de la COVID-19 est un bon exemple, alors que plusieurs entreprises et organisations ont dû se réinventer en raison de la période de confinement. « Prendre une décision difficile ou gérer des situations complexes demande du courage. Il faut démontrer de la maturité en laissant son égo de côté et faire ce qui est mieux pour l’entreprise. Mais, il faut expliquer les changements pour faire bien comprendre le sens de ce que l’on fait », conclut Lyne Cathcart.
Dès le 29 septembre 2020, Lyne Cathcart animera un groupe de coaching par les pairs selon la méthode Coaching Ourselves, à l’intention des gestionnaires d’entreprises.
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